Emplettes



commentaire : Famous Monsters of Filmland est un mensuel américain consacré au cinéma fantastique (tendance horreur et monstres), et qui parut entre 1958 et 1983, puis entre 1993 et 2008, et entre 2010 et 2015. Aujourd'hui, il ne reste plus que le site Internet (ici). L'âge d'or, visiblement, ce sont les années 50/60. Publié en 1964, ce petit livre de poche assez rigolo aux allures de best of en est le reflet.





Déjà acheté, lu, vendu... Et retrouvé aujourd'hui. À 1 €, difficile de ne pas se laisser tenter...





La couverture est assez géniale - entre la reproduction des premières pages du livre et la représentation stylisée des trois hommes et de leur bateau. L'intérieur aussi mérite le déplacement. Un magnifique travail édition, signé Pierre Faucheux pour le Club français du livre. Trois hommes dans un bateau a la caractéristique d'être le premier titre de la collection Humour du CFL. 







On fut un grand lecteur des éditions Quai Voltaire, dès leur création en 1987. O.K. Voltaire d'Antoine Blondin (1, hors commerce) ; En Russie d'Olivier Rolin (2) ; Tanger de Daniel Rondeau (3) ; Réveillon à Tanger de Paul Bowles (4) et Quelques cafés italiens de Patrick Mauriès (5), lequel participa quelque temps à l'éditorial, avant de créer les éditions du Promeneur en 1988). On avait oublié l'existence de la revue Quai Voltaire, dont a trouvé le premier numéro, paru en février 1991. Premier sommaire alléchant. Il y eut apparemment 12 numéros, jusqu'en 1994. 




Une pagination raisonnable (142 pages), une jolie couverture et quelques mots de l'introduction (“... certainement le plus beau et le plus énigmatique de ses neuf romans. (...) Toute causalité détraquée, l'intrigue se dissout dans un brouillard de signes aussi impénétrable que dans les romans noirs de Raymond Chandler ou de Dashiell Hammett. Comme des ombres à la dérive, guettant en vain les oracles du hasard, les personnages ricochent de nuit en nuit et le narrateur anonyme, si proche de l'auteur, attend comme un dernier espoir la catastrophe indécise qui viendra le délivrer de l'usure des jours et des gestes. Cette attente à vide et une mélancolie font de ce roman hanté par la musique une sorte de nocturne, et l'un des grands livres prémonitoires de la fin des années vingt...”), nous ont donné envie de tenter l'expérience. C'est le sixième roman de Philippe Soupault et il fut publié en 1928.


Un volume dodu (plus de 430 pages), pour cette réédition d'un ouvrage paru chez Julliard en 1958. 


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