Emplettes



commentaire : un petit livre de 1937, à la fois amusant et consternant par certains raccourcis et généralités. Ainsi, pour les propriétaires d'yeux verts (ce qui est malheureusement notre cas), l'auteur n'y va pas de main-morte :


Dans la même collection, il y eut : Je lis dans les formes du corps, Je lis dans les astres, Je lis dans les destinées (la clairvoyance et ses médiums), Je lis dans les gestes (démarches, tics, mimiques), Je lis dans les mains et Je lis dans les pensées. Il était prévu un Je lis dans l'avenir signé André Salmon, qui ne vit jamais le jour.
Publiée en 1953, La Douzaine du diable est la première anthologie policière française. Des noms connus et moins connus, avec parmi eux un auteur qu'on aimerait bien rééditer un jour.
Paris à nous deux, de France Roche, a été publié un an plus tard, en 1954, dans une étrange collection où l'on trouve notamment le génial et jamais réédité L'Art d'être à la mode de Cecil Beaton. Le livre de France Roche, évidemment très fifties, fut plus ou moins à l'origine un court-métrage de Pierre Kast, La Chasse à l'homme, où l'on retrouve Gérard Landry, Marthe Mercadier, Geneviève Page et même Boris Vian.
Le livre de Léon-Paul Fargue sortit quant à lui en 1942. Un livre dans la lignée du Piéton de Paris, et où il est donc beaucoup question de la capitale. Le jeu, si l'on peut dire, consiste à repérer les petites (la censure, la censure...) allusions à la situation très particulière dans laquelle se trouvait alors la ville.
On n'est pas persuadé d'aller au bout du Peyrefitte, mais le compagnon d'une virée, il y a quelque temps, nous l'avait conseillé. Cette fois, on s'est laissé tenter, voyant une lecture estivale pas trop compliquée.
L'Honorable partie de campagne, de Thomas Raucat, n'a jamais cessé d'être réédité depuis sa publication en 1924, à la NRF. C'est bien qu'il doit y avoir quelque chose. L'action de passe à Tokyo, en 1922, lors de l'Exposition universelle. “ Un Européen aborde deux jeunes Japonaises et propose à la plus jolie d'aller visiter l'île d'Enoshima. Mais mille et une complications de la vie nippone vont se jeter en travers de ses projets galants... Récit humoristique, conte philosophique et, en même temps, charmante et poétique parodie de roman japonais, L'honorable partie de campagne décrit le choc de deux civilisations avec une étonnante vérité.” (on a recopié ce qui précède sur le site Gallimard...) À noter que si l'on en croit Wikipédia, le vrai nom de l'auteur est Roger Emmanuel Alfred Poidatz. Son pseudonyme, Thomas Raucat, serait une approximation phonétique du japonais Tomaro Ka : « Ne m'arrêterais-je point ici ? » (plus crûment : « On va à l'hôtel ? »).
Pour ceux qui l'ignoraient, Nicola Sirkis est l'un des deux frères fondateurs du groupe Indochine. 













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