Emplettes



commentaire : elle est déjà loin l'époque (1982) où Le Livre de Poche pouvait se permettre de sortir la biographie d'un musicien de jazz. Il va sans dire que ce Bird, traduit par Mimi Perrin, est désormais indisponible. 
Ils étaient l'un à côté de l'autre : deux classiques des témoignages sur la drogue, dans des registres très différents, le premier de 1971 et le second de 1972. Le genre de livres qu'on lit quand est adolescent, plus ou moins sous le manteau (ou les couvertures). Y revenir est peut-être dangereux - le premier a l'air écrit avec les pieds et le second est vraiment gnangnan...
Pas loin, également ensemble, il y avait deux volumes de la Série Blonde, avec un envoi à la même personne - que ça n'avait pas dû intéresser, puisque les livres ne sont pas coupés. Gus est le pseudonyme de Gustave Erlich, illustrateur humoristique qui s'illustra dans d'innombrables publications. Son Toutes folles de moi obtint le prix Alphonse Allais 1958. Valentine de Coin-Coin est le pseudonyme de Pierre Châtelain-Tailhade, "journaliste français libertaire, esprit éminemment libre", comme dit Wikipédia, un des piliers du Canard Enchaîné. On aime bien sa citation de Jules Laforgue, extraite d'Autre complainte de Lord Pierrot. Il épousa la fille de Laurent Tailhade.
Marise Querlin (1903-1985) est surtout connue (enfin, connue, façon de parler...) pour ses reportages et essais des années 1920-1930, qui portent pour la plupart sur des thématiques assez sulfureuses : Les Ventres maudits (1928) sur les filles mères ; Les Drogués (1929) sur... les drogués ; Femmes sans hommes sur les lesbiennes, etc.. Elle a publié son premier roman à 18 ans. Personnage bizarroïde.











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