Emplettes




Commentaire : On n'est pas collectionneur, comme certains, des Club Français du Livre, mais pour un euro, on n'a pas pu résister.
On ne connaissait pas cette collection Cent Romans publiée dans les années 40/50 chez Stock (sont-ils allés jusqu'au centième ?), imprimée sur vélin chiffon du Marais et tirée à 3 000 exemplaires. Frontispice du peintre Pierre Dubreuil et bandeaux de Livia Dubreuil pour ce Crépuscule des dieux, d'Élémir Bourges, roman de la décadence qu'on n'a jamais réussi à lire. Le précédent propriétaire du livre non plus, puisque celui-ci n'est coupé que jusqu'à la page 110...
Autre collection, la collection Femme, publiée aux Éditions Gonthier (et Denoël) à partir de 1963. Collection dirigée par la très engagée Colette Audry et qui était un peu l'ancêtre des Éditions des Femmes. Les titres proposée étaient audacieux pour l'époque et les couvertures très réussies. En annexe de cette Histoire d'une prostituée, publiée à l'origine dans les Temps Modernes, et qui semble extraordinaire, on trouve un entretien de Marguerite Duras avec une prostituée, paru dans France Observateur.
Tiens, et encore une autre collection : Le Cinéma en Marche, chez Chavanne, qui ne connut apparemment que quatre parutions, dont cet Orson Welles d'André Bazin préfacé par Jean Cocteau (1950) - pas mal ! Autre volume intéressant : Rendez-vous de Juillet de Jean Queval, préfacé par Raymond Queneau. C'est apparemment un journal de tournage, illustré de photos.
Le livre de Jean Yanne est la version écrite d'un feuilleton qui passa sur France Inter entre octobre et novembre 1977. On trouvera la version audio ici, sur le site de l'INA...
Quant au dernier livre de cette moisson, on le reproduit discrètement. On appréciera le titre tout en nuance, en harmonie avec la couverture. L'intérieur est de la même eau. L'ouvrage a été imprimé en 1975 pour le compte d'un certain "M. Burand - Auteur Éditeur". Il y a une vague, très vague, histoire, celle de quatre jeunes personnes qui viennent se confesser (on ne sait trop pourquoi) à un curé, ce qui donne lieu à des récits dont on ne peut s'empêcher, indigne faiblesse, de donner un aperçu. 











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