Giulio Minghini - Tyrannicide



commentaire : alors qu'on est en train de visiter l'appartement de Thomas Clerc, via son formidable Intérieur, on a décidé de s'accorder une pause entre chaque pièce et d'aller voir ailleurs. C'est ainsi qu'entre les toilettes et la cuisine, on a lu le Tyrannicide de Giulio Minghini. Si on était complètement passé à côté de son précédent livre, Coupes sombres, on s'est régalé tout au long des 77 pages de ce réjouissant petit objet littéraire joliment intitulé et prenant la forme d'une longue lettre qu'adresse à Philippe Sollers un auteur recalé depuis des décennies par le comité de lecture Gallimard. C'est drôle, cruel, intelligent, bourré de petits détails à glaner, et écrit dans un style parfait, subtilement accordé à l'auteur de la missive. On est ici dans la droite lignée du Feu Pâle de Nabokov, ce qui à nos yeux n'est pas un mince compliment.



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