Louis Codet




On est en train de lire Les Figures de Paris collectées par Octave Uzanne à la fin du XIXe siècle (et publiées aux excellentes éditions La Bibliothèque), et dans la liste des contributeurs, on s'est arrêté sur le nom de Louis Codet. Familier puisqu'on possède de lui un Images de Majorque publié en 1925 dans la collection À l'Enseigne de la Porte Étroite ; et inconnu, puisqu'on s'est avisé qu'on ignorait tout de l'auteur. Et rien qu'en parcourant la notice Wikipédia, ici, on a compris que Louis Codet est une de ces figures mineures de la littérature pour lesquelles on avoue un penchant un rien fétichiste. Un auteur "dandy parisien", "amis des premiers surréalistes", pour qui Gaston Gallimard avait de l'admiration a forcément de quoi nous intéresser. Et quand on découvre qu'une de ses nouvelles, César Capéran, publiée par le même Gaston Gallimard après la mort de Codet (durant la Grande Guerre - un de plus...), nous offre "l’histoire pleine d’humour d’un Gascon monté à Paris des projets littéraires plein la tête mais préférant vivre en dilettante et finissant sa carrière comme conservateur d’un petit musée vers Auch", on est plus qu'excité. Ladite nouvelle a été rééditée par Le Serpent à Plumes, et on va s'empresser de l'acquérir.


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